BROKE LAB – réflexions / descriptions / processus
par Gabrielle Larocque en dialogue avec les membres du Broke Lab
Juillet 2016
Le Broke Lab annonce à ses collaborateurs.trices qu’un travail sur la documentation sera expérimenté dans le cadre de la 5e édition des laboratoires :
« Au terme des 33 laboratoires réalisés et de plusieurs autres à venir, un questionnement s'imposait : quelles sont les traces que nous laissons ? Comment témoigner de ces expériences éphémères ? Nous avons maintenant la préoccupation de mieux comprendre ce que signifie ce mode de collaboration propre au Broke Lab et ainsi porter un regard autoréflexif sur nos laboratoires. À cette fin, nous avons sollicité Gabrielle Larocque, recherchiste au RQD pour la Toile mémoire de la danse au Québec. Elle s’intéresse aux questions liées au patrimoine de la danse au Québec, à sa conservation et à sa muséification. Elle nous accompagnera comme documentaliste dans la collecte des traces que nous laissons et dans notre désir d’expérimenter différentes méthodes de documentation appropriées au Broke Lab. Nous pensons que le regard autoréflexif que nous souhaitons porter aura un impact bénéfique sur notre collectif, qu’il nous permettra de renforcer notre mode de collaboration, d’améliorer nos pratiques et d’apporter notre pierre à l’édifice du patrimoine en danse ».
Je suis muséologue s’intéressant au patrimoine des arts vivants, plus particulièrement au cas de la danse. Les outils et méthodes sont diverses pour documenter le processus de la danse et ses mouvements. Expérimentaux, ils ouvrent la porte à d’autres essais, ce que nous ferons. Par où commencer? Le Broke Lab ne traite pas d’œuvre, mais bien d’expérimentation, lui aussi. Il cumule plusieurs années de réalisations ayant laissées quelques archives, audiovisuelles surtout. Je m’y plonge et souhaite leur apporter une lumière, les thématiser, en déduire les grandes lignes, miroir d’où elles sont rendues.
Après une rencontre de démarrage, on commence les échanges.
« Je vous relance concernant le petit exercice que vous pourriez faire en définissant environ 3 constantes chacune qui représentent votre expérience depuis le début des Lab. Je pense qu'à partir de cela, on pourrait structurer les traces peu importe quand elles ont été produites ».
Elles répondent : « L'Échange artistique et humain : le cadeau que nous nous offrons est d'une grande richesse sur le plan artistique et humain. Selon moi nous portons en nous les souvenirs et les traces de ces échanges. Et c'est ce qui rend le projet si spécial et distinct. Nous avons créé un modèle de collaboration basé sur des valeurs qui nous tiennent à coeur et chaque laboratoire possède donc ses particularités reliées à l'échange humain et artistique. Si on pouvait quantifier la richesse des échanges avec les 33 laboratoires réalisés, ça en fait BEAUCOUP !!!! Nous sommes chanceuses de pouvoir vivre ces expériences-là. La complicité : Merryn, Suzy et moi-même sommes trois femmes avec une expérience et un vécu qui nous distinguent. Nous ne venons pas des mêmes pays ou même province, mais la vie nous a mis sur le même chemin a un moment donné. Notre amitié, nos expériences passées en tournées, créations, représentations et notre besoin d'exploration et de découvrir d'autres territoires nous as permis de nous rassembler et de fonder Le Broke Lab. Je pense que le coeur, le centre, les racines du projet est la complicité entre nous. Nous sommes habituées de travailler ensemble et les collaborateurs nous disent souvent ô combien nous avons une belle chimie et belle complicité. Zone de turbulence : un des objectifs du broke lab est de nous sortir de nos zones de confort, brasser des affaires, se surprendre et se surpasser. En créant une structure où il y a plusieurs micro-laboratoires, nous nous permettons ce genre de turbulence en rencontrant divers univers, et ce, dans une courte période de temps. Féminité. Cohérence - il y a une cohérence entre nous trois. Il y a une compréhension non dite. Dure à expliquer, mais plutôt senti. Surprise - je sors de chaque Lab avec des bijoux de surprise de Rox et Susie. Peu importe à quel point nous nous connaissons (et nous nous connaissons quand même !), je suis toujours surprise par ce qui sorte de mes Broke collègues : artistiquement, visuellement, dans leurs paroles. Et je pense que chacune, des fois, se surprend elle-même aussi ».
Je bricole un cahier de notes envahi de ces constantes que j’apporterai avec moi lors de ma première présence aux laboratoires. Et je tente ensuite un exercice de description de ma présence au lab.
« Lab_Benoit Lachambre (vendredi 4 février 2017), nous nous sommes rencontrés au Musée des Beaux de arts de Montréal afin de vivre le dernier bloc de temps du Laboratoire dédié à Benoit Lachambre. Le fonctionnement du Broke Lab fait appel à 10 créateurs/collaborateurs, en leur donnant un bloc de 15h pour explorer ce qu’ils ou elles souhaitent expérimenter sur le corps et l’esprit des 3 interprètes Merryn, Susan et Roxane.
À mon arrivée, Susan m’a un peu décrit les éléments sur lesquels elles avaient travaillé avec Benoit durant les 3 autres séances d’exploration de la semaine. Les notions de présence, de sensorialité, la relation avec les personnes, ont guidé les séances de la semaine. Une intimité toute particulière, refléter par des discussions à proximité physique s’est rapidement installée dans le groupe. Plus qu’occuper l’espace, les interprètes et le chorégraphe ont passé plusieurs heures à discuter, communiquer, sur différentes idées. Par exemple, le concept de réflexion est-il un concept masculin?
Au Musée, il s’est donc produit une lecture des œuvres par les sens, par la sensorialité. Un exercice de déambulation avec une attention portée sur une réception somatisée des œuvres. Au fur et à mesure que les interprètes et le chorégraphe découvraient les œuvres, ils et elles les sentaient, les ressentaient. Un aller-retour entre la forme et le contenu, un aller-retour entre le senti et le réfléchi. Un riche spectre de mouvement a émané des différentes énergies dégagées par les œuvres lors de cette étonnante médiation par le corps. La muséologue en moi était fascinée par cette matérialisation des sensations générées par les œuvres. Comment convaincre de l’effet qu’une œuvre peut avoir sur le corps?
Les interprètes et le chorégraphe ont également beaucoup observé l’espace, la galerie, le sol, les murs, ainsi que les relations entre les œuvres. Le discours expographique a donc été mis en lumière par cette recherche de sensation. Le poids des œuvres, leurs lignes fortes, les compositions formelles, le rapport avec le mur, l’éclairage, l’œuvre voisine, sont tous des éléments qui ont été incarnés. Les sculptures ont plus rapidement interpellées et que les œuvres picturales, ou celles au caractère sombre (par exemple M. Séguin) qui ont menés à une répulsion, une réaction tout aussi saisissante ».
Trois modes de documentation sont utilisés dans ce premier exercice : l’autoréflexion à partir des constantes et la prise de note sur place dans un cahier envahi des constantes en filigrane, la photographie qui suit l’expérience sur place, et la description par l’écriture. Je poursuis l’exercice de description lors de ma présence au deuxième lab de l'année:
« Lab_Katie Ward (Vendredi 14 avril 2017) Cette artiste semble travailler sur la phénoménologie : comment les idées que chacune reçoit sont différentes pour chacune? Qu’est-ce qui appartient à l’imaginaire et qu’est-ce qui appartient au réel? Est-ce qu’on peut créer un évènement qui n’existe pas? La présence physique et les idées se côtoient fortement. Des conversations sur des idées intellectuelles, mais aussi sur le quotidien ont lieu tout en générant quelques mouvements et parfois, ces mouvements prennent le dessus sur les discussions. Des formes se créent et deviennent le moteur des échanges entre les trois interprètes et la chorégraphe.
La question de l’effort a fait l’objet d’une discussion. The beauty of effort. Est-ce que l’effort est nécessaire pour créer des formes? J’étais vraiment certaine que la réponse était oui. Le spectateur cherche de l’effort pour apprécier. Et l’interprète s’efforce pour créer et produire quelques choses de signifiant. Mais après le lab, je n’étais plus sure. Plusieurs formes s’étaient créées grâce au mode opératoire décrit plus haut : parler/bouger. Sans que des efforts conscients ne soient exécutés, plusieurs formes intéressantes sont apparues. Katie avait apporté beaucoup de livres pour travailler l’imaginaire. Aussi, il y avait des papiers-bulle pour interagir.
Après ces deux laboratoires, je me questionne. L’idée des constantes n’est pas investie par toutes les membres du Broke Lab et reste virtuelle. L’autoréflexion semble parcellaire si elle n’est pas le reflet de toutes les pensées qui forment le Broke Lab. J’ai d’autres idées. Faire un mini catalogue à partir des archives, du site et des courriels, faire un mini catalogue de gestes et l’assembler pour prendre des notes lors des prochains laboratoires? Mais cette idée d’envahir un support lors une prise de note par des traces du passé du Broke Lab, téoignant des membres et donnant une identité, un sens propre à ces supports, me semble forte. Ramener les constantes pour organiser les gestes ensemble? Est-ce qu’on veut aller vers une rétrospective? Ou si on veut développer une méthode de documentation systématique? Elle pourrait être composé d’un protocole de documentation qui commence par 1) un questionnaire 2) dates, lieux et bio collabo 3) photo/vidéo d’un des lab 4) extraction d’une séquence de thèmes et gestes 5) transcription (mots/geste mentaux de mémorisation, bonhommes allumettes) 6) agencement de photo (extraire quelques courriels) 7) réflexion écrite (quelques mots, liste). Élaborer un modèle physique et psychologique inspiré de la méthodologie du Broke Lab?
Dans l’idée de la rétrospective, je tente un montage à partir des photographies des premiers laboratoires de la 5e édition, à imprimer dans mon atelier de sérigraphie. Je suis aussi sérigraphe et je cherche alors à animer ce médium, a le rendre moins statique. Je pense que le travail de corps comme sujet est une bonne piste. Depuis toujours, mes activités de sérigraphie sont souvent en direct, et mettent en relation des participant.e.s avec le geste d’imprimer. Tout est dans le moment. Ce qui en résulte, une impression de 22 par 30 pouces, semble beaucoup plus appartenir au regard de la sérigraphe qu’à celui des membres du Broke Lab. Je me questionne et résume :
« De mon côté, j’ai fait un bilan des expériences de documentation et, après différents essais, je n’ai pas encore trouvé. J’ai vraiment à cœur la participation de toutes afin d’assurer une représentativité des idées dans les traces qui existeront. L’idée des constantes n’a pas résonné pour toutes. Ensuite, il y a eu la demande de matériel d’archives dans le but d’une accumulation de matériel brut, une demande qui n’a pas trop fonctionné non plus. Ensuite, j’ai travaillé à un montage à partir des trois labs documentés afin de réaliser une œuvre de sérigraphie. Toutefois, à part être belle, je ne trouve pas que l’œuvre soit représentative et il me semble que ce travail sérigraphié est trop isolé du dialogue avec vous trois. J’ai donc réalisé qu’il fallait que je revienne à un moyen de vous inciter à créer de la documentation et des traces. J’ai fabriqué des petits carnets qui serviront de support pour chacun des prochains labs, pour vous et pour les collaborateurs.trices ».
L’objectif de la recherche reste de développer des modes de documentation des Laboratoires, de ce qu’ils sont, de leurs détails, de leurs effets sur le groupe et sur ses membres. Comment faire pour impliquer d’abord les regards de chacune des membres? Collecter des archives et des traces ne suffit pas, il faut inciter la documentation, la réflexion. La sérigraphie a tout de même eu un effet, je laisse donc un pied dans l’atelier. Pour le laboratoire à venir, je confectionne des carnets à annoter par chacune des membres et collaborateurs. On revient à l’idée d’autoréflexion, on les nomme donc « carnets autoréflexifs » et on établit un certain nombre de pistes de réflexion pour guider la prise de note, à partir des propositions de Meg Stuart (On va où là? : 2010) et des questions qui sont posées aux collaborateurs avant chaque lab :
>la création >les modes de collaboration >la dramaturgie >l’entrainement >l’interprétation >le processus de recherche >What makes art art ? >How is this lab pushing your boundaries? >What interests you most in working with the Broke Lab? >What most defines your artistic vision? >What does your art seek to provoke from the viewer?
Je confectionne des carnets qui sont distribués pour les 4 laboratoires à venir : Les carnets reviennent annotés 2 mois plus tard, et empreints d’impressions, d’émotions, de sensibilités. Certains sont minutieusement remplis, dans les moindres racoins ou à l’endo, certain sont vides et ne contiennent qu’une date, qu’un mot. D’autres sont coupés, dépliés et repliés différemment. Certains contiennent des dessins, d’autres sont carrément absents. Déjà, l’usure des carnets ajoute à l’objet une qualité intime, affective, et témoigne du temps. Je fais une première analyse des contenus, trace les grandes lignes, comme pour mettre à l’épreuve la représentativité des informations que les carnets contiennent sur les laboratoires, et auquel je n’ai pas assisté. Je présente les résultats aux membres. On réalise que pour certains laboratoires, les carnets ont servi au recueillement, et que pour d’autres, ils ont servi à annoter des séquences de mouvements, des thèmes à travailler. Dans tous les cas, les impressions qui se dégagent des carnets sont uniques et transcrivent certains des aspects des laboratoires, sans pouvoir rendre la totalité de l’expérience. Je m’immerge à nouveau. Entre les informations des carnets, le dialogue issu de celles-ci lors de leur présentation aux membres, et les photographies et vidéo archivés dans google drive, je comprends de plus en plus les contenus des laboratoires. Je fais des liens entre les traces. C’est comme ça l’archive de la danse. Il faut l’activer, l’assembler, pour comprendre les moments dont elle témoigne.
Lab_Josue et Samuel. Les carnets parlent beaucoup des objets qui auraient été envoyés par un collaborateur qui, faute d’avoir pu se déplacer, a envoyé un colis avec plusieurs objets à découvrir. Ceux-ci serviront le processus de recherche en provoquant le hasard à tout coup. Les modes de collaboration ont été vécus de façon horizontale et fluide, et ce, au cœur de la perspective du Broke Lab, celle de privilégier la recherche au profit d’un produit fini, d’un résultat. Les un.e.s les autres se sont compromis dans une certaine mesure afin de pouvoir rejoindre et suivre les différentes impulsions de création. Une bonne communication s’est installée et les objets du hasard ont servi de contenu à une structure technique amenée par les collaborateurs. Le temps, en regard aux objectifs techniques que les collaborateurs s’étaient fixés, s’est imposé comme une contrainte. Un riche terreau de possibilités multiples a été établi lors du lab.
Lab_Julie Artacho et Sarianne Cormier. Les carnets contiennent des listes d’icônes féminins, ce qui révèle le thème du lab : la représentation de la femme dans la société. Un travail de textes et de sketch a permis une incarnation de ces représentations. La collaboration s’est opérée à travers l’identification d’éléments clefs de femmes connues, et ce, lors de moments connus où on les voit apparaître aux yeux de la société. Les modes de collaboration ont été ceux de l’aller-retour plus que l’horizontalité. La vision éditoriale des collaboratrices est ainsi exercée. Les actions posées par les interprètes ont été le lieu de l’échange et ont été source de sens pour l’image en construction. Il semble que pour ce lab, les carnets ont servis de note book.
Lab_David Albert Toth et Emily Gualtieri. Les carnets de cette série ont tous révélé l’existence d’une séquence de mouvements et très peu d’information sur le reste des éléments travaillés dans le lab. En discutant avec les membres, j’apprends que cette séquence est une méthode développer par les collaborateurs qui sert d’initiation, de rencontre et de mise à niveau des interprètes dans la vision et le matériel créatif des collaborateurs. Telle une manière d’apprendre à se connaître, la séquence est enseignée au tout début du lab. Ce mode moins spontanné s'oppose aux objectifs du Broke Lab qui cherche à rester dans la recherche. Cette séquence s’est aussi présentée comme un exercice de communication globale et a permis de travailler autre chose, telles les impulsions. Ce lab a généré une discussion sur les modes de collaboration et la nécessité d’inclure tout le monde dans chacune des étapes du lab et dans les rôles qui s’y déploient. Une question demeure : where is the collaboration ? Il semble que les carnets ont servis de note book. Les archives photographiques en disent davantage sur la séquence en révélant un mode de création pour une séquence de mouvements.
Lab_Catherine Gaudet. Les carnets ont montré un aspect conceptuel abordé par le lab : la spirale. En effet, chacun d’eux contenait des dessins de spirales. Au cœur de l’expérimentation, la spirale a servi la création par son aspect formel qui est devenu une recherche sur le rythme. La répartition spatiale, mais également, la rythmique des pensées, la génération des idées. La créatrice est arrivée avec une obsession qu’elle a pu creuser, explorer avec les interprètes. En allant tout au fond de cette idée de spirale dans le lab, une série de résultats ont éclo. Le mode de collaboration était ouvert et juste, il impliquait tout le monde. Les carnets dans ce lab ont servi de prise de note et de réflexions d’idées.
-- Maintenant, plusieurs ouvertures s’offrent à nous pour poursuivre le travail de documentation. D’abord une deuxième série de carnets autoréflexifs. Afin de poursuivre la documentation a même les laboratoires, le défi serait de guider davantage les aspects de la réflexion par une organisation entre les faits et les impressions, le juste équilibre entre l’intellect et l’affect en mettant l’accent sur ce dernier, et approfondir la réflexion sur les modes de collaboration, où ils commencent, où ils finissent. On pourrait aussi imaginer un morcellement des thèmes à réfléchir (un thème par carnets), dans le but que chaque personne qui participent au lab, s’intéresse et décrive un des aspects. Ce serait l’assemblage des informations contenu dans chacun des carnets qui permettrait de comprendre l’ensemble du lab. Aussi, dans l’idée des carnets, les analyses sous forme de dialogue écrit avec les membres, permettant de garder une trace narrative des laboratoires, reste à explorer. Ensuite, nous avons pensé à ouvrir un dossier d’artiste au centre de documentation Artexte. Ce geste serait une première contribution de la part du Broke Lab à une accumulation de documents sur sa démarche et la rendrait accessible au public. L’intérêt d’un tel dépôt dans ce centre de documentation, en plus de contribuer au rassemblement des informations sur les pratiques contemporaines, réside dans le fait que les dossiers d’artistes restent ouverts et peuvent être alimentés tout au long de la carrière de l’artiste. La présence du Broke Lab dans le corpus d’Artexte augmenterait la visibilité du collectif en plus de contribuer à la représentation de la danse dans les collections d’archives. Finalement, il a été discuté qu’une conférence participative sur le travail de documentation pourrait avoir lieu au printemps 2018. En effet, la Fondation Jean-Pierre Perreault, un organisme destiné à la valorisation des patrimoines chorégraphiques, préparer une journée de réflexions sur le thème des traces et la notation en danse. La directrice de cet organisme a montré un intérêt à ce que nous venions communiquer sur le sujet.
Gabrielle Larocque
La conférence durant le colloque Entre traces et écritures : processus de documentation et archives créatives peut être visionnée ici (à 23 minutes) : https://vimeo.com/312506053